Le Parlement des cigognes

Un groupe de douze jeunes Français en séminaire professionnel, découvre Cracovie. Dans un musée du quartier juif, ils rencontrent un vieil homme élégant en arrêt devant un tableau représentant des cigognes. C’est l’occasion pour cet étrange personnage de raconter son évasion du train qui le conduisait avec sa famille du ghetto au camp de déportés, et les atrocités du régime nazi, souvent exécutées avec la complicité de la population polonaise.   Valère Staraselski (Sur les toits d’Innsbruck, NB mars 2015) écrit une histoire à partir d’un témoignage : horreurs vécues et déjà si souvent relatées…L’écriture est parfois belle, les descriptions de la jeunesse et des lieux très réelles. Toutefois il faut attendre la moitié de ce petit roman pour trouver un réel intérêt au travers du récit de ce vieux polonais émigré à Tel Aviv et revenu sur les lieux de la mémoire ; il doit en partie sa survie aux cigognes ce qui explique son admiration pour le tableau, mais il veut surtout faire partager les souvenirs qui le hantent des atrocités commises par les Polonais envers les juifs, même après la libération. (C.M. et E.L.)