Décidément, on en veut à la fillette aux cheveux bleus venue du passé (plus de 10000 ans) : la bande d’affreux sous les ordres du mystérieux Doge, ainsi que le gouvernement de cette année 2070 désireux de cacher au menu peuple ces bizarreries temporelles. On en veut aussi à Dakota qui tente de sauver le grand-père, blessé d’une flèche et dont le container donne des signes de faiblesse. Il s’ensuit diverses courses poursuites pour échapper aux embûches disposées dans la ville d’Istanbul autant par les truands que par les services secrets.
Même s’il ne se passe pas grand-chose pour faire avancer la compréhension des mystères de ces gens venus du passé, cet album n’ennuie pas une seconde. Le dessin précis, soutenu par des couleurs « flashantes » fortement contrastées, sait développer les péripéties du scénario. Le héros musclé se dépense sans compter, se sort de toutes les impasses, arrive aux bons moments. Les méchants n’ont pas une once de pitié dans le regard, Istanbul est belle et joliment colorée sous le soleil et les filles artistement dénudées. Ce troisième tome permet donc de passer un bon moment sans solliciter outre mesure les neurones.