Le Patrimoine de l’humanité.

Sa passion, c’est la guitare. Mais en attendant de devenir une vedette, le héros de cette histoire se résigne à passer un concours pour devenir“agent de contact” , traduisez gardien de musée. Et le voici promu au service du « patrimoine de l’humanité ». Hélas la fréquentation des collègues ne lui vaut rien : il faut occuper les nombreuses pauses obligatoires prévues par le règlement, on se drogue, on fornique dans le local électrique, on lance une grève avec touristes en otages pour faire libérer l’un d’entre eux emprisonné pour… vol d’objets d’art. Perturbé, l’agent de contact songe à partir… Mais quelques années plus tard le voici bien installé au coeur de la hiérarchie. On ne crache pas dans la soupe n’est-ce pas !  Avec un humour ravageur, l’auteur dénonce par l’absurde tous les vices d’une administration sclérosée, cédant avec lâcheté aux revendications extravagantes d’un personnel dont l’unique souci est de préserver les avantages acquis et de se protéger contre toute sanction. Cette satire au trait forcé, écrite dans un style léger, est d’une drôlerie irrésistible.