1768 : naissance, à Edimbourg, de Walter Grassie. Sa mère meurt en couches, son grand-père, Kenneth, avocat et ingénieur, forte personnalité, surveille son éducation. Son père, pense-petit, antithèse de Kenneth, a le goût du bizarre. Un pasteur calviniste complète le tableau. Année par année, on suit l’évolution de Walter. Il termine son éducation par un voyage sur le Continent : France, Italie, Allemagne. Au retour, il se marie, devient père et exerce son métier d’avocat.
Curieuse et brève évocation du parcours et de la formation d’un adolescent, puis de sa vie d’homme. Pour chaque année de jeunesse, c’est un fait minuscule qui est brièvement évoqué, et ce que remarque et retient le héros de son parcours en Europe peut surprendre : puanteur de Paris, merveilles de Venise avec initiation à l’opium et à la franc-maçonnerie… Pourtant par intérêt culturel, et ouverture d’esprit, Walter rencontre Necker, Chateaubriand, James Watt, le comte d’Artois. L’histoire est présente, de façon fragmentaire, hachée, jamais bien saisie par Walter, ce qu’explique sa stricte éducation calviniste. Un survol parfois plaisant mais qu’on aurait préféré moins fantaisiste et moins superficiel. (M.F. et B.T.)