Le pays tout en haut. (Le Trio Bonaventure ; 2.)

Dans une vieille malle, Baltus, Bénigne et Barnabé découvrent la momie d’un lupin. La concierge leur montre un ancien grimoire qui évoque ces créatures, et les entraîne dans l’appartement de sa soeur défunte, un peu sorcière. Ils y trouvent trois costumes de chevaliers qu’ils endossent, et un parchemin qui les investit d’une mission : la quête commence. En route pour la forêt de Kermalak, à la recherche des derniers lupins, légende ou réalité?

Ce nouveau voyage dans le temps du Trio Bonaventure, comme la précédente (La maison jaune, LJA mars, 2003), pourra dérouter les esprits cartésiens. En fait, il faut attendre les dernières pages pour apprendre que les enfants vivent cette expédition par le truchement d’un roman écrit par leur père quand il avait leur âge, et retrouvé au grenier. Rien n’indique à quel moment se fait le glissement de génération et les prénoms restent les mêmes. Le voyage dans l’imaginaire en compagnie de héros sympathiques, fougueux et opiniâtres, est desservi par le scénario alambiqué. Le graphisme et la mise en couleur conservent les qualités et le charme du premier tome.