De Venise, on croit connaître ses églises, ses canaux, ses palais et ses musées, on connaît les nombreux artistes qui l’ont peinte et l’ont célébrée. Guidé par la magie des mots de Marc Alyn, grand intime de la Sérénissime, on découvre les mille facettes de Venise, humaine, vivante, sensuelle malgré les siècles écoulés : la Venise aimablement luxurieuse de l’Arétin et de Casanova, la Venise ténébreuse des geôles et de la mort qui marqua à jamais Piranèse le graveur, Venise la Juive influencée par la Kabbale et Venise la Magicienne aux secrets empoisonnés… On connaît aussi Venise, fille de la mer jalouse de sa puissance, passage obligé des trésors de l’Orient, épices, soieries et fines porcelaines.
De la fascination exercée par Venise la cosmopolite qui vit se presser au café Florian, Musset, Rilke ou Proust, sept Vénitiens de coeur, D’Annunzio, Wagner, Byron ou… Corto Maltese témoignent. On ne se lasse pas de cette balade dans cette ville ensorcelante, magnifiée, ciselée comme un bijou par un poète amoureux fou de son sujet et on meurt d’envie de se précipiter sur ses pas à Venise pour la voir ou la revoir.