Le précédent recueil de nouvelles (L’île de la tentation, N.B. jan. 2004) était divertissant, celui-ci ne l’est pas moins. Stephen Leacock (1899-1944) a l’art de trousser des histoires saugrenues et souvent intemporelles de sorte qu’en dépit de leur ancienneté elles n’apparaissent pas démodées. La moins amusante est sans doute la plus longue, qui donne son nom au livre. Toutes contées dans un humour mordant et cynique, elles abordent des thèmes très variés : une parodie d’enquête policière, une arnaque sur fond de paranormal, un récit de batailles du temps de la guerre de Sécession, un naufrage qui se termine vraiment mal, un conte de Noël qui finit bien, etc.
Un petit livre sans prétention, très british même s’il est écrit d’une main américaine !