Iris a perdu ses parents dans un accident et ne veut plus vivre. Sur le point de sauter d’un pont, elle est sauvée par un incident fortuit, entre dans un café à l’enseigne énigmatique, tenu par un magicien. Elle y rencontre Luca, et parle avec lui pendant six jours, chaque jour à une table différente : table qui permet de deviner les pensées, table du passé, table du bonheur, table de la poésie, table des adieux. Un retour vers son enfance, grâce à deux objets magiques, lui permet de se tourner vers l’avenir et le bonheur.
Un conte agréable qui mêle fantasmagorie et philosophie, des personnages touchants, un peu stéréotypés, mais les clichés eux-mêmes se justifient dans un contexte où le miracle des rencontres provoque une fin heureuse et apaisée. Toujours présente – on est en Espagne – la mort se cache derrière des ellipses. La fable est rythmée par les chansons des années soixante-dix, les Beatles, Leonard Cohen dont les citations scandent heureusement les aventures. Un conte imaginé par deux spécialistes de littérature jeunesse.