Les services de Sécurité israéliens sont sur les dents. Ils savent, sans pouvoir le localiser, que quelqu’un rôde avec une ceinture bourrée d’explosifs à sa taille et que le temps presse pour éviter un carnage Le haut responsable palestinien des opérations suicides dans leur pays ne leur est pas inconnu, mais ils ignorent l’endroit où il se cache et, pour le capturer et le tuer, ils montent un très tortueux stratagème. Sous couvert de stage d’écriture, un de leurs agents s’introduira chez une écrivaine, amie du père de ce chef terroriste (tous deux ont autrefois milité pour la paix entre Israéliens et Palestiniens). Persuader ce vieil homme, en phase terminale de cancer, de convoquer son fils pour le voir une dernière fois est la mission qui lui est impartie…
Rien de haletant dans cette intrigue au long cours qui s’attarde sur les états d’âme du héros, ses difficultés de couple, ses problèmes avec sa hiérarchie, l’ambiguïté de ses sentiments… Toujours différée, cette traque d’un « cerveau » du Esbollah est encombrée de digressions qui nuisent au rythme de l’action. Plus que le thriller psychologique annoncé, c’est un feuilleton à dominante introspective que l’on découvre.