Le pont des Oubliés (Gary Cook ; 1)

Dans une ville dévastée, submergée par les eaux, une petite communauté rescapée, frappée par un mal qui la décime, tente de survivre sous le pont des Oubliés. Dans ce monde sans avenir, noyé dans la brume, où l’on vit de la pêche, la seule échappatoire est la fuite dans l’espace à bord de navettes mais l’embarquement leur est inaccessible. Gary et ses amis apprennent qu’en remportant la dangereuse course fantôme, ils obtiendront des places à bord de Deucalion VII. Leur navire, Le Neptune doit gagner. Ce premier tome d’une trilogie annoncée est ancré dans un univers post apocalyptique où la vie est condamnée. Les jeunes Oubliés s’interrogent sur ce monde d’hier plus séduisant que le leur mais qui n’a pas tenu le coup, sur cet ailleurs aussi hypothétique qu’illusoire. L’aventure est captivante, les rebondissements nombreux. Gary est le prototype de l’anti-héros, adolescent attachant dans ses hésitations, ses peurs, ses faiblesses et son fol espoir de retrouver une mère qui, elle, a déjà fui. L’intrigue est très visuelle, quasi cinématographique. Vivement la suite. (E.-E.H. et A.-M.R.)