Corinne Atlan partage sa vision de la traduction à travers son parcours, ses opportunités littéraires et ses affinités profondes avec la langue japonaise. Mêlant fragments autobiographiques et réflexions sur les enjeux de la traduction, l’autrice navigue dans les méandres de sa pensée, convoquant ses souvenirs et invitant à contempler ce qui surgit de cet énigmatique titre, Le pont flottant des rêves…
Notamment connue en tant que traductrice des romans de Haruki Murakami, Corinne Atlan compose un ensemble de fragments poétiques et réflexifs sur ce que la traduction représente pour elle. Elle nous fait voyager au temps de son enfance jusqu’aux voyages et rencontres qui l’ont aidée à se découvrir traductrice. Elle introduit dans son texte écrivains, poètes et théoriciens de la traduction pour donner à sentir sa manière de penser la tâche du traducteur. De ce pont flottant, émerge un essai fin et ouvert sur ce métier de l’ombre qui aide à créer des passerelles culturelles. Une ode à l’altérité que chacun porte en soi. (P.E et C.B)