1886. Betty, baronne James de Rothschild, meurt Ă Paris Ă quatre-vingt-un ans. Se relaient Ă son chevet descendants, amis, mais aussi dĂ©tracteurs et hypocrites, mus par la curiositĂ©. Pierre Assouline donne la parole non pas Ă la baronne, mais Ă son portrait, rĂ©alisĂ© par Ingres en 1848. Habile procĂ©dĂ©, qui lui permet de retracer lâhistoire foisonnante de la branche française de la dynastie Rothschild : connue pour sa richesse, ses prodigalitĂ©s et son remarquable entregent, la famille aristocratique israĂ©lite europĂ©enne a toujours attisĂ© convoitises et mĂ©disancesâŠ
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Lâauteur de Rosebud : Ă©clats de biographies (NB dĂ©cembre 2006) Ă©pingle avec humour et finesse lâesprit du « grand monde ». Le sens « rothschildien » de la famille, sa discrĂ©tion, ses affaires florissantes sont dĂ©peints avec force anecdotes savoureuses. Rues, chĂąteaux et musĂ©es prestigieux « habitĂ©s » par le portrait sont autant de thĂ©Ăątres pour Ă©voquer du haut des cimaises cent cinquante ans dâhistoire europĂ©enne. Une Ă©popĂ©e au carrefour de lâart, du social, de lâĂ©conomique et du politique, du Second Empire Ă aujourdâhui.