Le portrait d’Amelia (Highlands ; 1)

En Écosse,  au 18e siècle, le pouvoir penche du côté de l’Angleterre. Tandis que certains puissants acceptent de composer, d’autres complotent le rétablissement des Stuart. Un jeune artiste, rentrant  d’Italie, ayant fait montre de nombreuses qualités en maniant l’épée puis le crayon, est engagé comme peintre de cour chez un « laird ». Il réussit avec talent les portraits de la noble famille mais, rapidement, il est jalousé. Une cabale organisée par une dame de compagnie le fait passer de personnage adulé  en accusé puis en fuyard.

Les capes et les épées sont de sortie dans de belles  aventures romanesques sans surprise. Attaques de brigands, poursuites infernales, jalousies, beau ténébreux au passé mystérieux, contexte politique troublé etc. Rien ne manque dans cette histoire bien ficelée, au rythme soutenu, racontée avec brio par Philippe Aymond. Côté dessin, il affiche les qualités habituelles déjà appréciées avec Lady S : précision, netteté, finition. Les couleurs, enfin, savent égayer les paysages tourmentés de l’Écosse, et donner vie à des personnages que l’on retrouvera volontiers.