En mauvaise posture sur le crâne d’un colosse, Ori doit son salut à l’habile intervention d’Angélina. Mais que faisait donc là le prince héritier de la secte rouge, dont le père a disparu ? Le commandeur Augur le renvoie à son devoir : les gens qu’il aime sont en danger. Il se met en route vers la cité des échangeurs et le manoir rouge où il a passé son enfance en compagnie de la princesse Uma, maintenant entre les mains redoutables du comte Azur. Ses pouvoirs extraordinaires vont-ils lui permettre de déjouer les complots et de révéler la vraie nature de son père ? Heureusement éclairé par quelques retours en arrière, le scénario ne laisse guère de répit. Politique, vengeance et magie font bon ménage dans un récit ouvrant la porte à de nouveaux développements attendus. Peut-être s’inscriront-ils en lettres de feu dans la mystérieux grimoire de la dernière image ? Un dessin de facture originale dresse des portraits de personnages au caractère bien trempé, aux traits caricaturaux ou grimaçants. (P.P. et Br.A.)
Le premier mensonge (Les chroniques du roi vagabond ; 1)
MARTIN Oscar