Caleb, Salomé, Judith, ou l’histoire d’une famille racontée par chacun à tour de rôle. Caleb, entraîneur vedette des Giants de New York, vient de fêter la victoire de son équipe à laquelle il ne croyait plus lorsqu’il provoque un accident de voiture qui le rend invalide. Salomé, devenue son épouse plus par gentillesse que par amour, écrit des romans dont le héros est un milliardaire qui la fascine. Judith, leur fille, en pleine crise d’adolescence, cherche sa place au milieu de cette famille éclatée.
Caleb, Salomé et Judith illustrent les thèmes chers à Stéphanie Janicot (Cet effrayant besoin de famille, NB mai 2006). L’auteure continue à tisser les fils déjà noués dans ses romans précédents : famille, solitude, double identité, mémoire. Cette nouvelle mouture de thèmes récurrents n’ajoute rien de bien original aux précédentes études. Une fin surprenante mais qui suscite l’imaginaire, c’est le privilège des rêveurs.