Barry Donovan, policier à New York, a perdu femme et fille lors de l’attentat de septembre 2001. Un soir au Waldorf Astoria, il retrouve Werner et sa figure blafarde. Werner est un être étrange qui pense avoir trouvé en Barry un ami à qui tout confier, car lui aussi a perdu femme et enfant. Pour le séduire, il aide Barry dans une enquête sur des meurtres tournant autour d’un mafioso. Werner, à l’épreuve des balles, se régale du sang des victimes, mais il déprime tant d’être immortel et si seul ! Peu à peu l’enquête progresse. Mais peut-on s’apitoyer sur un vampire ?
Cette histoire de gendarmes et voleurs est racontée de façon très classique. Le manichéisme règne. La nouveauté vient d’un triste vampire qui veut faire le bien. Les armes parlent, le sang coule. S’il y a de l’action, on a en revanche du mal à partager les émotions des justiciers, de ce vampire assassin qui ne risque jamais sa vie. Et de ce fait, tout se lit sans passion. (Br.A. et P.P.)