La vie n’a pas de prix et pourtant⊠Dans la pratique â hypocrisie fondamentale ? â juge et assureur chiffrent des montants de compensation en cas d’accident, de catastrophe. Plus grave, nos « esclaves » modernes nâont pas de prix non plus ! Ăconomiste et chef d’entreprise en microfinance, lâauteur dresse un constat trĂšs concret et quasi exhaustif des multiples prix de la vie, reflets d’inĂ©galitĂ©s insupportables. Cependant une couverture de santĂ© mondiale permettrait dâĂ©tablir un prix universel de la vie humaine (750 000 dollars ?). La marge de dĂ©veloppement de l’assurance comme Ă©conomie du partage par mutualisation des risques est vaste puisque seul 1/5 de la population en bĂ©nĂ©ficie actuellement. Ănergique, trĂšs documentĂ©, cet essai dĂ©finit une perspective utopique, mais bien structurĂ©e. La riche pratique de l’auteur en projet d’entreprises chez les populations vulnĂ©rables d’Afrique ou d’Asie rend sa proposition envisageable. Il a dâailleurs rĂ©ponse Ă tout, et Ă tous ses Ă©ventuels dĂ©tracteurs, mais on peut buter sur les termes trĂšs techniques. (J.D. et M.-C.A.)
Le prix d’un homme : plaidoyer pour un prix minimum de la vie humaine
ALBOUY François-Xavier