Le protocole de Jenner (Jack Black ; 1)

Étroitement encadré à distance par les services secrets britanniques, Jack Black parvient à pénétrer dans un laboratoire secret au fin fond de l’Ukraine. Bientôt démasqué, il va perdre la vie malgré les dons extraordinaires que lui confère le « biochem ». Pourtant l’histoire n’est pas finie. Quant un héros meurt, bien vite un autre lui succède sous le même nom après une complexe préparation physique et chimique. Et le combat reprend contre les dangereux illuminés qui veulent déclencher une guerre bactériologique pour sauver la planète mise en péril par une humanité jugée trop envahissante.

L’écologie extrêmiste, le héros qui renaît de ses cendres : malgré quelques détails inventifs, les thèmes de ce scénario sans grande complication ne sortent pas du classique. Légèrement stéréotypés, les personnages aux traits un peu anguleux s’agitent. Leurs armes omniprésentes font couler beaucoup de sang. Les colorations saturées et privées de nuances contribuent à affirmer la violence des combats tandis que le lecteur peine à partager l’angoisse des acteurs.