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En 2134, alors que les humains sont dominés par les machines, une jeune fille, Noria Tayeb, a fugué dans le Sahara algérien, lieu pollué par la nanotechnologie. Elle y voit une pluie d’étoiles filantes qui sont en fait des humains rebelles à bord d’armures hyper sophistiquées, prévues pour les voyages dans l’espace. Au même moment, un remorqueur spatial chargé du ramassage des déchets découvre le cadavre d’un ancien cosmonaute russe, censé être mort chez lui quelques centaines d’années plus tôt. Cette découverte dérange le gouvernement et relance plus que jamais la possibilité de l’existence de failles spatio-temporelles.
Un début de série très dynamique où plusieurs personnages entrent en scène, amenant chacun une pièce d’un puzzle qui s’annonce passionnant. Le dessin est largement inspiré de la culture manga pour les visages, et l’on sent la formation de designer industriel d’Ogaki, pour toutes les inventions de robots et machines. Toutefois, la mise en couleurs relève de la démonstration de la maîtrise de Photoshop et l’utilisation à outrance des effets de lumière est vite lassante. Trop d’infographie tue l’infographie.