Blanchot, un renardeau blanc, est abandonné par ses parents : sa fourrure blanche, trop repérable au milieu de ses frères et soeurs tout bruns, met en danger la vie de la famille. Livré à lui-même, le petit renard survit grâce à une vue et un flair exceptionnels. Mais en entendant parler d’un pays où il fait bon vivre et où les hommes ne chassent plus, il n’a qu’une idée en tête, rejoindre cet eldorado. Avec son ami Grand Corbeau, il part en direction du sud.
Au cours de ce périple où le merveilleux se mêle au vraisemblable, les deux voyageurs rencontrent de nombreuses difficultés : les intempéries, les attaques des loups ou autres adversaires du Grand Nord, les pièges des Inuits et des trappeurs ; autant d’obstacles qui évoquent avec réalisme les paysages, la faune polaire et les habitants du Grand Nord canadien. Le récit met en avant l’amitié, le courage des deux compagnons et l’expérience de l’oiseau sans qui l’aventure n’aurait pas réussi. Au final, une histoire sympathique mais linéaire dont on perçoit un peu trop l’intention didactique.