L’écrivain Guy de Timée et son amie Faustine, pour se remettre de leur terrible aventure (Léviatemps, NB octobre 2010), se réfugient dans un château à la campagne. Mais un crime atroce a lieu dans une ferme isolée, suivi d’autres assassinats. Timée endosse de nouveau son rôle de criminologue pour essayer de dresser le portrait du monstre et de ses complices éventuels. Pourquoi toutes ces exécutions dans une contrée si tranquille ? Quel rapport peut-il y avoir entre les meurtres de ces paysans et celui d’un gardien de musée parisien ? Des momies brisent leur vitrine et des médiums sont assassinés. L’écrivain a du pain sur la planche !
Nous sommes toujours en 1900. Maxime Chattam achève le diptyque commencé avec Léviatemps, explorant la campagne du Vexin après le Paris de la Belle Époque. Son imagination est intarissable et c’est à juste titre qu’il invite à mettre de côté tout rationalisme tant se succèdent assassinats effroyables, manifestations oniriques et interventions de l’au-delà. L’ensemble est bien mené et l’écriture agréable. À lire dans une propriété isolée, au milieu d’une forêt, un soir de novembre quand la tempête gronde…