Un hélicoptère s’écrase sur un car de touristes. Soixante morts. L’autopsie du pilote montre qu’il était déjà mort au moment de l’accident, les poumons emplis d’une eau spéciale, parfaitement pure. Sa compagne est retrouvée assassinée quelques jours plus tard, une eau identique dans les poumons. Or le pilote est un biologiste et la police trouve dans son appartement un CD qui, décrypté, retrace des années de recherches sur l’eau d’une source proche de Lourdes ; celle-ci aurait d’étonnantes particularités thérapeutiques que des organismes officiels semblent avoir pu tenir secrètes sans réussir à interrompre les expériences, financées par une multinationale et l’Opus Dei.
Dan Chartier fait le point des recherches et conflits que suscite une ressource naturelle de plus en plus rare et convoitée, l’eau. Son héros, Marac, déjà rencontré dans Noir comme un ange (NB janvier 2003), commissaire de police à Annecy, à la cinquantaine fringante et fort sympathique, nous entraîne dans un récit habile et bien rythmé.