Jean, célibataire endurci, la quarantaine, trouve enfin chaussure à son pied. Mais son problème majeur est l’absence totale de communication avec « le Vieux » qui n’est autre que son propre père. Naît Malo que le grand-père voit peu pendant six ans jusqu’au jour où il en a la garde pendant tout un mois d’août. Se développe alors entre l’enfant et son “grand paria” un bonheur de vivre et une complicité sans limites. Les trois générations finiront par se rencontrer dans des conditions inattendues. Dans ce nouveau roman, François d’Épenoux (Même pas la mort, NB janvier 2011) s’attache encore au thème des relations familiales, principalement l’incommunicabilité entre deux générations successives et le dégel dû à l’apparition des petits-enfants. En donnant la parole successivement aux principaux protagonistes, le père et le fils, en prêtant à chacun un langage caustique et hyperbranché pour l’un, léger et enjoué mais ringard pour l’autre, l’auteur force le trait. Les nombreux dialogues ne réussissent pas à donner du souffle au récit. À cause de deux parties très contrastées on a le sentiment de lire deux livres en un, et le dénouement trop rapide et peu crédible ne réveille pas l’intérêt.
Le réveil du coeur
EPENOUX François d'