Henri Gougaud est connu pour sa passion des contes, son humanisme, sa tolérance, sa bonté… Dans son précédent roman, L’homme qui voulait voir Mahona (N.B. mars 2008), il faisait vivre ces vertus au XVIe siècle. Ici, il montre comment les contes, de la préhistoire à nos jours, disent la vraie vie, celle qui ne se voit pas toujours avec les yeux… Le conte, autrefois oral, se souvient de la magie, du mystère et du merveilleux depuis la nuit des temps. Certains ont traversé les siècles et nous renvoient toujours les mêmes peurs, les mêmes rêves et désirs. Dieu est présent depuis les débuts. Ami ou ennemi, il est proche des hommes. Comme le diable ou les lutins, l’éternité est à portée de main… Avec fraîcheur et beaucoup de clarté, l’auteur explique la structure des contes, et illustre son propos de très jolies histoires.
V. A.