Irène, onze ans, raconte comment, avec ses parents, ils se prennent d’amitié pour Milo, un vieux libraire à la retraite. Il partage l’amour des livres et des dieux anciens avec le père et son rire est particulièrement communicatif. Puis le vieil homme se casse la jambe et déprime malgré les soins dont l’entourent Irène et sa famille. Il parle d’un certain Samir qu’il voudrait bien revoir avant de mourir. Il s’agit de l’homme qui a partagé sa librairie et sa vie au Caire, il y a près de vingt ans. Irène et son père partent à la recherche de cet ami, et le ramènent à Paris.
Belle histoire d’amitié entre un vieil homme et une petite fille. L’accueil de cette famille fait chaud au coeur, même si tout se déroule d’une façon très idyllique. C’est aussi l’occasion pour Irène d’apprendre qu’il peut exister un amour entre deux hommes et que parfois l’un d’entre eux fonde une famille. L’explication est pleine de pudeur mais est-ce vraiment utile d’aller jusque-là dans un roman qui s’adresse aux 9-10 ans ?