La mère d’Antoine, seule, déprimée, sans ressources, décide d’envoyer son fils dans le Sud chez son père qui a refait sa vie avec Hélène et sa fille Abigaël. Antoine, jeune garçon timide et réservé, supporte difficilement la jeune fille, sûre d’elle, « intello » qui se passionne pour la fin du monde. Antoine lui s’inquiète de l’absence de nouvelles de sa mère. À la radio, on annonce une nouvelle tempête : vent, pluie… Hélène part en catastrophe chercher le père d’Antoine laissant les deux jeunes à la maison. La situation est apocalyptique et la solidarité s’organise. Les voisins Bertrand, un marginal et Yolande la vieille dame de la maison d’en face, font preuve de courage et de bon sens devant la montée des eaux. La situation est à peine supportable, l’angoisse palpable mais le récit, bien écrit, n’est pas dénué d’humour mêlant prophéties inéluctables, karma et délires d’extermination de l’espèce humaine qui passionnent Abigaël. Un étrange quatuor porteur d’espoir.
Le rire des baleines
CORENBLIT Rachel