Italie sous la république, XVIe siècle. Même réunies, les deux académies de duellistes n’ont pu assassiner le sénateur Rembrandt. Celui-ci ne fait pas de vagues : il ne faut pas mettre au grand jour la crise de la République, de peur que le Cardinal Rouge n’use de ce prétexte pour prendre le pouvoir. D’ailleurs une puissante flotte française mouille près des côtes, attendant un ordre du Cardinal. Rembrandt reprend l’initiative, cherchant à faire voter par le sénat l’interdiction des duels, ce qui signera la fin des académies. Mais rien n’est encore fait : Callisto la belle cherche à s’approcher du Cardinal, et les duellistes en armes préfèrent périr que disparaître. Que de combats, de conspirations en cette République italienne totalement inventée ! Les factions créées par nos auteurs s’affrontent avec chacune leur arme : poison et charmes féminins, raison, piques et arbalètes. De beaux mouvements de troupes, une magnifique armada sur la Méditerranée. Tout est violent, pas de dentelles, que des visages couturés et des regards meurtriers. L’absence de réalisme est ici un parti-pris qui finit par séduire. On espère que le héros sortira vivant du 3e volume ! (Br.A. et C.D.)
Le roi soldat (Horacio d’Alba ; 2)
LE GRIS Jérôme, SINER Nicolas