Le recueil se divise en deux parties. Il commence par neuf nouvelles hĂ©tĂ©roclites suivies de lâĂ©tonnant Salon des incurables, lui-mĂȘme prĂ©lude Ă une vingtaine de nouvelles plus ou moins courtes, parfois rĂ©duites Ă quelques lignes. La mort rĂŽde Ă toutes les pages : jouĂ©e Ă la loterie, programmĂ©e, Ă©trange ou accidentelle, elle provoque toujours un irrĂ©pressible frisson.  DrĂŽles, inattendues, tragiques ou effrayantes, toutes ces nouvelles sont Ă la fois portĂ©es par le style irrĂ©sistiblement fluide et joliment descriptif de lâauteur ainsi que par son humour acide. Une pointe de cynisme, un peu dâamoralitĂ©, mais une sĂ©duction certaine dans cet Ă©ventail des plus sombres facettes du genre humain. TrĂšs habilement, Fernando Aramburu se joue du lecteur dont il fait le tĂ©moin parfois indignĂ©, souvent amusĂ©, de cette galerie de turpitudes, faisant fi de toutes ses rĂ©ticences.
Le salon des incurables
ARAMBURU Fernando