Le sang des farines.

PAROT Jean-François

En 1775, à son retour d’une mission diplomatique à Vienne, Nicolas Le Floch affronte les troubles populaires qui agitent Paris, en raison de l’augmentation continuelle du prix du pain. Après le meurtre d’un boulanger, le commissaire enquête à Versailles, dans les bordels et parmi les sociétés secrètes sur fond de guerre des farines. Des hommes corrompus organisent la pénurie des grains afin de provoquer la famine et de fomenter une révolte. Nicolas en proie à des menaces, des agressions, déjouera ces machinations, dévoilera le coupable et, suprême récompense, assistera au couronnement de Louis XVI à Reims.

 

L’écriture, pastiche de celle du XVIIIe siècle, est plaisante. De savoureuses et roboratives recettes arrosées de suaves flacons, des anecdotes émaillées d’expressions imagées comme « clique-musette » (jeu de cache-cache) ou « pousse-culs » (archers de police) agrémentent cette pittoresque leçon d’histoire de même facture que L’hôtel florentin (NB juin 2004).