Le sang des rêves

KIRIKKANAT Mine G.

Chypre, XXIe siècle. Un agent secret européen recherche l’héritier de l’empereur Constantin pour lui remettre le Patriarcat de « Nova Roma ». Après un récent séisme destructeur, Istanbul a été ainsi renommée, tout en étant placée sous surveillance des Nations-Unies ! Les Russes, qui veulent conserver un débouché sur la Méditerranée, ont évidemment un autre candidat. Les espions des deux camps s’affrontent sur le terrain chypriote et par télépathie, via des implants cérébraux qui communiquent des images rêvées à une intelligence artificielle basée à Bruxelles. (sic)

 

Le grand écart entre les siècles est parfois source de confusion. La génétique, les prouesses neurobiologiques futuristes côtoient les multiples civilisations et les empires qui se sont succédé dans cette région du monde. La journaliste turque, Mine Kirikkanat, en connaît bien l’Histoire (cf. La malédiction de Constantin, NB 2006). Sur fond de nouvelle guerre froide teintée de guerre de religions, son roman d’espionnage se termine d’une manière peu convaincante ! Mais son analyse des problèmes religieux, ethniques et géopolitiques est intéressante eu égard à la Turquie contemporaine.