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Le sapin n’a qu’un souhait : grandir pour qu’on le coupe et qu’on l’admire… La forĂȘt est trop petite pour lui, et le monde semble magnifique. Un hiver, Ă l’approche de NoĂ«l, les bĂ»cherons le coupent. Il est dressĂ© dans une grande salle, dĂ©corĂ©, illuminĂ©, admirĂ© de tous. Mais quand la fĂȘte est finie, il est relĂ©guĂ© au grenier et se rappelle avec nostalgie les beaux jours dans la forĂȘt. Au printemps, flĂ©tri, il est dĂ©coupĂ© et brĂ»lĂ©.Â
Conte philosophique sur le thĂšme du « carpe diem » : profiter pleinement du temps prĂ©sent sans chercher Ă courir aprĂšs des rĂȘves de gloire qui n’apportent que regrets. Le destin du sapin prĂ©sente sans aucun doute des analogies avec celui d’Andersen, fascinĂ© par sa rĂ©ussite sociale, dont l’ambition l’a laissĂ© seul au soir de sa vie. Les illustrations, pleine page, lumineuses, descriptives et minutieuses, encadrent le texte qu’elles accompagnent parfaitement. Quatre pages documentaires sur Andersen et son Ă©poque complĂštent ce conte.