Une maison avec un saule pleureur dans la cour : c’est la compensation que souhaite une petite fille, obligée de quitter la ville pour la campagne, en raison du chômage de son père. Le rêve se réalise, mais, phénomène étrange, le saule sourit tout le temps. Celle qui voulait être son amie ne décolère pas, jusqu’au jour où l’arbre est menacé.
La gaîté et l’insouciance de l’enfance sont perturbées par un licenciement. Déménager, quitter ses amis, s’adapter à un nouvel environnement : parce qu’elle a le coeur en larmes, l’héroïne déverse sur l’arbre de trop bonne humeur toute sa tristesse et sa révolte. Sur le thème de la crise économique et du chômage, l’histoire reflète de manière imagée les réactions d’une fillette de huit ans que l’illustratrice croque d’un trait souple et amusant qui va à l’essentiel. Les couleurs gaies, la gentillesse des parents rassurent constamment : le sourire ne saurait tarder à revenir. Et c’est alors que l’arbre se met à pleurer… pour faire rire tout le monde!