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Un peintre amateur de soixante ans, Richard Beaumont, vient chercher l’inspiration sur des falaises au bord de la Manche. Un jour, ce passionné d’oiseaux tente de dessiner un spécimen rare entraperçu mais c’est le cadavre d’une jeune femme tombée en contrebas sur des rochers qui lui permettra de peindre un tableau très réaliste. Interrogé par la police et le médecin du village, Richard est partiellement amnésique. À son retour dans le luxueux immeuble londonien, sa femme, la jeune et belle Lilian, s’interroge sur ce tableau qui hante son mari. À l’étage au-dessous, une ex-avocate très serviable et son frère cambrioleur se trouvent mêlés à cette affaire, comme les Chinois du dernier étage qui se livrent à de mystérieux trafics et exploitent des immigrées clandestines…
Un rythme assez lent mais un style alerte pour ce onzième roman de Frances Fyfield à l’intrigue, cette fois encore, assez ténue et invraisemblable (Cf. Sanctuaire maudit, N.B. août-sept. 2005). L’originalité réside dans l’analyse psychologique d’hommes d’âge mûr en relation avec des femmes plus jeunes et une réflexion sur la création artistique. Le tout n’est pas très convaincant.