Irénée est un brave garçon. Il est élevé par son oncle depuis la mort de son père. L’épicerie de son oncle ne le fait pas rêver et très vite ce monde devient trop petit pour lui. Le cinéma est son Graal, son idéal ! La chance semble le favoriser quand une équipe tourne un film à proximité du domicile familial. Mais, dans le monde du cinéma, un personnage idéaliste et rêveur porte un nom, le Schpountz. Irénée est la cible parfaite de ce qui commence par une plaisanterie de potache et va tourner tout autrement.
Cette adaptation de Marcel Pagnol est à nouveau convaincante. Il n’y manque rien, si ce n’est ce qui s’entend et se respire, pour se retrouver en Provence. La gestuelle outrancière des héros, le bon sens de l’oncle épicier, sont servis par un dessin précis et bien exécuté. Pour autant, il y quelques longueurs qui, il est vrai, sont dues à la fidélité au texte et aux dialogues originaux. Pas de quoi gâcher son plaisir ! (E.B. et H.T.)