Au village arabe dâAl-Hamra, le canal qui apporte lâeau dans la palmeraie ne dĂ©bite quâun maigre filet. Il faut aller chercher le MaĂźtre de lâEau quelque part dans la montagne. Aquil se propose avec enthousiasme dâautant quâil espĂšre que le MaĂźtre lui expliquera Ă quoi sert le mystĂ©rieux cadran que lui a lĂ©guĂ© son pĂšre. Mission difficile pour un jeune garçonâŠ
En lisant le rĂ©cit de cette expĂ©dition, largement illustrĂ©, on apprend plus sur la gestion traditionnelle de lâeau en pays dĂ©sertique ou sur lâutilisation des cadrans solaires pour partager le temps dâaccĂšs Ă lâeau que sur lâastrolabe lui-mĂȘme et son utilisation. Peu importe ! Sans surprise, la fiction fait aussi rencontrer scorpions et serpents, pour pimenter une histoire qui finit bien. La partie documentaire -texte et photos- accrĂ©dite la fiction sans aller beaucoup plus loin sur lâactualitĂ© des techniques dâirrigation et sur leurs enjeux ou sur « les secrets de lâastrolabe » et le choix de lâannĂ©e solaire au dĂ©triment de lâannĂ©e lunaire. (C.B.)