À Antioche, Cléopâtre a eu des jumeaux de Marc Antoine. Il est amoureux, elle, calculatrice, ne songe qu’à l’avenir de Césarion, le fils né de César. Les hésitations d’Antoine succèdent à ses erreurs militaires et à ses beuveries ; mais Cléopâtre ne comprend rien au tempérament romain. Tandis que la vie d’Antoine tombe en ruines, malgré l’amour tardif de Cléopâtre, le frêle Octavien, en route vers le pouvoir absolu, devient le grand Auguste.
Deuxième volume d’Antoine et Cléopâtre (cf. Le Festin des fauves : Antoine et Cléopâtre ; T.I, NB novembre 2009). Écrit d’un ton allègre, parfois percutant, souvent superficiel, l’ouvrage raconte l’ascension d’Octavien et la chute des rêves orientaux du couple célèbre. Les épisodes concernant Antoine sont plutôt languissants ; le personnage de Césarion est touchant. Un bon glossaire complète la couleur locale. L’ensemble est une assez agréable synthèse de l’avènement de l’empire romain.