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En suivant les péripéties du siège de ce monastère, symbole de la naissance de la nation serbe, nous revivons l’histoire des Balkans au XIIIe siècle. La quatrième croisade, le pape Innocent III, la prise de Byzance par les croisés, autant de leçons d’histoire dans une atmosphère où se mêlent le religieux, la superstition, la politique, le merveilleux, et une poésie débridée qui va jusqu’à propulser dans les airs l’église assiégée pour décourager les assaillants ! Vient se greffer là-dessus l’aventure d’un jeune Serbe du XXe siècle à la recherche de symboles obscurs jusque dans l’éclatement de la Yougoslavie.
Le but de l’auteur est difficile à saisir. Évocation des fondements de la Serbie ? Destin d’une nation à la recherche de son identité ? Il n’y a pas de conclusion apparente à ce roman, curieux mélange de récit historique et d’imaginaire poétique et fantaisiste. La langue est plaisante et certains passages sont vraiment drôles. Il est dommage que l’ensemble apparaisse aussi incohérent.