Quelques heures avant le vernissage d’une exposition de peinture ultramoderne Ă Montpellier, un immeuble du centre ville implose. Puis d’autres. Rien Ă voir avec le terrorisme classique. La panique s’installe. La ville est attaquĂ©e par des bĂȘtes microscopiques, arrivĂ©es sur terre bien avant les hommes, les termites. Il faut fuir, mais oĂč et avec quoi, avec qui ? Ă travers cette fable façon fin du monde, l’auteur s’amuse – car son ironie sous-jacente est lĂ pour nous le prouver – Ă faire se tĂ©lescoper nombre de travers aussi humains que peu honorables. OĂč nous mĂšne notre siĂšcle de technologie ultra poussĂ©e, toute dĂ©vouĂ©e, certes, Ă prĂ©server la vieillesse, et notre passion dĂ©bile pour les sports collectifs ? La vigueur d’une termite que l’Ă©cologie a prĂ©servĂ©e d’un insecticide est lĂ pour nous prouver l’inanitĂ© de notre pouvoir. AprĂšs un excellent dĂ©but, l’action s’essouffle mais le style reste de grande qualitĂ©.
Le silence des termites
PATIER Xavier