À vingt-deux ans, Romain, sous-lieutenant de l’armée française, est envoyé en Algérie. Sans expérience militaire, il se sent comme un touriste dans ces paysages magnifiques. Un jour, au cours d’une patrouille, il est gravement blessé et rapatrié à Paris. Rétabli, il décide, pour éviter un état dépressif chronique, d’écrire un chef-d’oeuvre « à la Saint-Exupéry ou à la Hemingway » ; il cherche l’inspiration pendant des années. Une rencontre tardive et troublante avec une étudiante en lettres le conduit à écrire les premières lignes d’une histoire d’amour.
Musique, cinéma, télévision, littérature… Guy Marchand est sur tous les fronts. Ce deuxième roman aborde dans le désordre souvenirs, rêveries, références cinématographiques et littéraires. Des réflexions douces-amères et des clichés agaçants jalonnent le récit. Un personnage principal sans épaisseur devient au fil des pages de moins en moins crédible. L’auteur se contente de survoler les thèmes traités. La brève postface composée par Adelina Khamaganova, épouse de l’auteur, est l’un des meilleurs passages du livre.