Le soleil peut attendre

Monique Pelletier a treize ans quand débute la seconde guerre mondiale ; elle raconte comment elle a vécu cette période puis, parlant de sa famille, elle insiste sur l’évolution de l’éducation et des rapports familiaux. Avocate de formation, elle retrace son parcours professionnel : dans les années 1970 elle est un temps juge assesseur au tribunal pour enfants de Nanterre, dirige l’École des parents, est nommée Secrétaire d’État à la justice puis ministre de la Condition féminine ; en 2000 elle est membre du Conseil constitutionnel. Marquée par l’AVC de son mari en 1978 (La ligne brisée, NB février 1996), elle s’emploie activement à améliorer les lois sur le handicap et les conditions de vie des handicapés. Des séjours répétés comme patiente dans différents hôpitaux et cliniques la conduisent à constater la dégradation du système médical. À quatre-vingt-cinq ans, elle égrène ses souvenirs et développe ses idées sur des problèmes d’actualité tout en proposant des moyens pour y remédier.