Le songe d’Ariel

SCHWARTZBROD Alexandra

Dans une ferme isolée d’Israël, une gouvernante juive éthiopienne parvient, par ses talents culinaires, à réveiller Ariel Meron de son coma de plusieurs années. L’histoire à peine romancée d’Ariel Sharon défile pendant qu’il renaît à la vie, lui que médecins et proches croyaient définitivement perdu. Les agents du Shin Beth et ses enfants s’inquiètent encore plus lorsqu’il déclare qu’il est vain de se battre et que confessions et cultures doivent se connaître, se parler, se comprendre. Ce miraculé attire une foule immense qu’il harangue et entraîne vers Jérusalem. L’accueil reçu sera-t-il à la hauteur des attentes de tous ?

 

Évocation à la fois étonnante de faits connus et description récurrente de l’engrenage fatal de la violence dans cette région, le thème se rapproche de celui d’Adieu Jérusalem (NB février 2011). Si quelques images fortes sont réussies, les flashbacks sont trop nombreux et le récit du coup de théâtre pas vraiment convaincant. La vision critique du système sécuritaire israélien révèle un certain pessimisme.