Des voleurs pillent l’appartement du docteur Peritore, aprĂšs lui avoir dĂ©robĂ© ses clĂ©s dans la villa du bord de mer oĂč il sĂ©journe. Plusieurs cambriolages ont lieu sur le mĂȘme mode. Le commissaire Montalbano, la soixantaine proche, se rend compte que les victimes sont toutes inscrites sur une liste d’amis, dressĂ©e par le docteur. La suivante est Angelica, jeune beautĂ© radieuse, qui rĂ©veille ses sens engourdis. Il sâenflamme. Elle semble sĂ©duite. Est-elle une proie innocente ? Quelle sera la suivante ? Comme son crĂ©ateur Camilleri (Le toutamoi, NB mars 2015), le commissaire Montalbano ne rajeunit pas, mais garde le goĂ»t des femmes, de la bonne chĂšre et de la langue. Usant continĂ»ment dâun italien truffĂ© de dialecte sicilien, excellemment traduit par Serge Quadruppani, il mĂšne ses investigations avec nonchalance et efficacitĂ©. Comme toujours derriĂšre lâenquĂȘte routiniĂšre se profilent une rĂ©alitĂ© complexe et une vengeance machiavĂ©lique de crimes anciens. Les citations de lâArioste qui accompagnent les mouvements de coeur du commissaire ajoutent du piquant au rĂ©cit et rappellent la culture aussi Ă©tendue que rĂ©jouissante de lâauteur. Pour amateurs du genre ! (M.Bi. et C.P.)
Le sourire d’Angelica
CAMILLERI Andrea