Le symbole perdu

Washington et ses monuments célébrant la gloire des pères fondateurs des États-Unis d’Amérique servent de cadre aux nouvelles aventures de Robert Langdon, le héros de Da Vinci Code (NB mai 2004), spécialiste en science des symboles religieux. Convoqué sous la coupole du Capitole, il y fait une découverte macabre : la main coupée et tatouée de son mentor et ami, haut dignitaire franc-maçon. Aidé de la soeur de l’amputé, chercheuse en noétique, science nouvelle qui quantifie la pensée humaine, Langdon se lance dans un parcours acrobatique pour résoudre une énigme dont dépend la survie de son ami et de l’humanité tout entière.  Quels rôles vont jouer le symbole maçonnique de la pyramide et la noétique dans ces aventures abracadabrantes générées par la folie diabolique d’un seul homme ? C’est là tout le talent de Dan Brown qui sait distiller dans un policier haletant un ésotérisme sulfureux et accrocheur, bien dans l’air du temps, fut-il en grande partie fruit de son imagination aussi fertile que documentée. Le rythme ne faiblit jamais avec son lot d’horreurs, de poursuites et de meurtres, et le suspense est parfaitement entretenu par l’interrogation angoissante qui clôt chaque chapitre.