Le syndrome de Gepetto

Laurent sculpte les têtes des célébrités qui figurent dans un musée de cire parisien et aime son métier, même s’il est répétitif et peu glorieux. Depuis le départ d’une vieille demoiselle originale, il ne peut rien échanger d’intéressant dans son travail, son collègue étant un mondain branché et bobo. Son ménage commence à lui peser ainsi que les démêlés incessants de sa femme et de sa belle-fille, adolescente insupportable tentant de séduire son beau-père. Or, soudain, l’offre mirifique d’un mystérieux Japonais transforme sa vie et lui fait découvrir l’univers de l’intelligence artificielle.

Scénariste et romancier, Jean-Pierre Richard compose sur le mode humoristique le tableau satirique d’une aventure extravagante, mêlant comme dans La fille tombée d’un rêve (NB juillet 2008) des péripéties peu vraisemblables à un portrait acerbe de la société. Après un début prometteur, l’imagination de l’auteur s’enlise dans une intrigue banale malgré quelques morceaux de bravoure. C’est dommage car le style est alerte et vivant et certains caractères cocasses sont distrayants.