Le testament de Descartes

CARISEY Christian

1650. RenĂ© Descartes est Ă  Stockholm, invitĂ© par la reine Christine. Il sent la mort approcher. Il Ă©voque son enfance, ses expĂ©riences militaires, ses pĂ©rĂ©grinations Ă  travers l’Europe, ses entretiens avec les beaux esprits de son temps. Rendu cĂ©lĂšbre par son Discours de la mĂ©thode et ses traitĂ©s scientifiques, il vit surtout aux Pays-Bas, terre de tolĂ©rance, car ses idĂ©es sont trĂšs critiquĂ©es, surtout par les JĂ©suites. Sa philosophie, exposĂ©e dans les MĂ©ditations mĂ©taphysiques, ne l’empĂȘche pas de ressentir durement le dĂ©cĂšs de sa petite fille. Christian Carisey a dĂ©jĂ  publiĂ© La maladie du roi (NB octobre 2013), en l’occurrence celle de Louis XIV. S’intĂ©ressant plus Ă  la passion qui animait Descartes qu’Ă  sa philosophie, il justifie dans un post-scriptum l’appellation de roman pour ce testament. TrĂšs documentĂ©, ce livre se lit avec intĂ©rĂȘt. Il Ă©voque les guerres de religions, la Fronde et la guerre de Trente ans. On croise au fil des pages GalilĂ©e, Pascal, Vincent de Paul. Un peu austĂšre, bousculant parfois la chronologie, ces mĂ©moires imaginaires font revivre la figure d’un homme dont l’influence fut considĂ©rable sur l’Ă©volution de la pensĂ©e occidentale.