Les deux frégates de l’expédition voulue par Louis XVI – avec à bord savants, astronomes, botanistes, géographes – se fracassent en 1788 sur les récifs coralliens de Vanikoro. Le comte de Lapérouse, chef d’escadre, et quelques survivants se réfugient sur l’île, sauvant des livres et des instruments. Ils tentent d’organiser une vie civilisée, amadouant les indigènes par des cadeaux. Ils restent vingt-sept ans et Lapérouse y meurt après avoir rédigé son testament. À la suite du Britannique Dillon, le Français Dumont d’Urville retrouvera leurs traces. Ancien directeur du Musée national de la Marine, François Bellec a écrit de nombreux ouvrages (L’arbre de nuit, NB mai 2012) et s’est passionné pour l’histoire de Lapérouse, au point d’aller deux fois à Vanikoro. Ce roman est une somme de connaissances sur l’esprit de découverte et l’évolution des sciences au XVIIIe siècle. Mais le genre hybride de l’ouvrage qui mêle un cadre historique émaillé de dates, faits, personnages réels et des péripéties inventées, souvent invraisemblables, peut déconcerter le lecteur. (D.C. et M.S.-A.)
Le testament de Lapérouse
BELLEC François