Le testament des abeilles

Yohann Clivel est major à la Police judiciaire de Paris. Après une série de morts inexpliquée dans différents quartiers de la capitale, comprenant toujours des enfants de six ans, il découvre une prophétie, laissée il y a quelques années par le « Moine aux abeilles » : elle prédit qu’un enfant, lié au chiffre six, sera l’élu qui sauvera la Terre, abîmée par une utilisation excessive de pesticides. Le contenu écologique et énigmatique de la prophétie l’amène après diverses péripéties et rencontres, dont  celle de la belle Alisha, de son père médium et de son fils précoce, au repaire de l’assassin.

Natacha Calestrémé est journaliste. Elle écrit son premier roman après avoir publié quelques essais. Très sensibilisée aux problèmes écologiques comme la disparition des abeilles et l’abus de produits chimiques dans l’agriculture, elle fouille l’aspect psychologique et parfois psychanalytique de ses personnages. De facture très classique, au style simple, presque « parlé », ce roman ménage un suspense assez dense, mais la découverte de l’assassin manque de crédibilité.