Tout y est : le château au fin fond des Carpathes, vers 1920, son propriétaire y attirant un lord écossais auteur de livres fantastiques, de curieux romans attribués à des auteurs qui ne les ont jamais écrits, Poe, Dracula et autres noms fameux évoqués, d’étranges ptérodactyles volant alentour du château, un graphisme de la plus pure « ligne claire », de longs bavardages, etc… Voici un véritable clone de Blake et Mortimer sans l’imagination débridée des originaux !
Que dire de plus ? L’idée est amusante : le comte Brasov aurait réussi, grâce à une machine, à aspirer le talent d’auteurs fantastiques, puis à écrire de nouveaux romans à la manière de…, produisant de véritables plagiats. Les personnes rencontrées autour du château semblent toutes sorties de ces romans.
Mais le récit est compliqué, il traîne en longueur, n’arrivant pas à maintenir l’intérêt malgré les trouvailles du scénario.