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Dernier volet d’une trilogie (Le théâtre des opérations, T. I, N.B. août-sept. 2000, T. II, déc. 2001), ce pamphlet provocateur, aux jugements répétitifs, n’a de Journal que le titre, tant est irrégulière la périodicité de sa rédaction. L’auteur s’y acharne sur l’islam, « nazillons en keffiehs », le communisme, l’oecuménisme, les Lumières, « Chirak », l’Europe giscardienne, l’ONU… la liste est longue. Il encense Bush, Israël, le christianisme des premiers siècles, les Pères de l’Église (saint Hilaire de Poitiers), la monarchie et les croisades, la liste est plus courte.
Cette copieuse somme, dont la post-face se veut préface et réciproquement, est une analyse des événements actuels à la lumière du politiquement correct, menant l’humanité à une catastrophe finale que seule une fervente pratique religieuse peut éviter. S’y ajoutent de féroces critiques littéraires, politiques, musicales, entrecoupées çà et là de poèmes en français ou anglais. Quelques aphorismes et paradoxes judicieusement exprimés sont loin de compenser des divagations nébuleuses, des invectives intolérantes, un style truffé de néologismes ressassés et de trivialité.