Le tombeau d’étoiles

Rongé de solitude et de remords, un homme se délivre par l’écriture d’une histoire qu’il a gardée secrète pendant cinquante ans. Il s’autorise enfin à la révéler, tous les protagonistes ayant disparu. Ses souvenirs affluent et le ramènent à ce moment terrible d’août 1944, quelques jours seulement avant que les troupes allemandes ne fuient la Savoie : on enterre dans son village quatre jeunes gens que les Allemands ont exécutés en représailles à une action meurtrière des maquisards. Le corps de son ami le plus cher n’a pas été retrouvé…  Tandis que s’éclaircit le mystère, un amour lié à ces événements se révèle peu à peu. Dans le style fluide qu’on lui connaît (cf. Amazone, NB février 2004), Maxence Fermine abandonne le conte pour évoquer un passage douloureux de l’Histoire. Mais des envolées lyriques en complet décalage avec le thème abordé, des personnages sans consistance et des invraisemblances donnent un tour banal et fabriqué à ce roman dont le thème a été maintes fois abordé, souvent avec plus de bonheur.